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Le travail gratuit pour Macron des consultants de McKinsey entre 2014 et 2016

Le magistrat Charles Prats parlait des liens endogènes entre La République en marche (LREM) et le cabinet de conseil McKinsey. Le jeudi 31 mars Mediapart (Article payant) dévoile que plusieurs consultants travaillant pour McKinsey ont travaillé « pro bono » (c’est-à-dire gratuitement et sans contrat) sur leur « temps libre » pour Emmanuel Macron. Ce fut le cas notamment pour l’aide à l’organisation du sommet Tech for Good lancé par Macron chaque année depuis 2018 (hors pandémie).


Non, ce n’étaient pas des situations exceptionnelles

La période sur laquelle porte ce travail gratuit pour Macron se concentre entre 2014 et 2016 alors qu’il était ministre de l’Économie et des finances, mais s’est prolongé après l’élection à la Présidence de la République. On est loin des « situations exceptionnelles » que mettait en avant Olivier Dussopt et Amélie de Montchalin dans la conférence de presse qui faisiat suit eà la polémique McKinsey.


Quelles sont les implications du travail « pro bono »?

Le travail pro bono a plusieurs particularités: il n’est pas encadré par les règles habituelles de passation de marchés publics qui impliquent une négociation formelle. Parmi celles-ci, on trouve « les obligations déontologiques ».
L’intérêt de ce travail est aussi résumé dans une expression très parlante: celle du « pied dans la porte », c’est-à-dire de pouvoir s’insérer sur différents sujets de l’Etat pour être en meilleure position par rapport à ses concurrents.

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