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Résumé du ”Grand Débat des Valeurs” Zemmour glorifié, Schiappa huée

Les éveilleurs et les abonnés à Valeurs Actuelles étaient venus en nombre mardi soir (environ 4.000) pour assister au grand débat des Valeurs au Palais des Sports, réunissant six personnalités politiques. (La vidéo commence à 00:16:40)
Y sont passé sur le grill deux candidats à l’élection présidentielle : Valérie Pécresse et Eric Zemmour avec leur soutien respectif Eric Ciotti et Marion Maréchal. Le rêve de Zemmour dans une même salle, une pseudo union des droites: LR, Reconquête et RN avec Jordan Bardella qui représentait Marine Le Pen. Pour un débat pimenté et « très peu équilibré » dans ce parterre de droite, il a fallu ajouter un intrus en la personne de Marlène Schiappa, Madame la Ministre délégué chargée de la Citoyenneté, pour tenter d’assurer la défense de la Macronie.

En amuse-bouche, Gaspard Proust était venu amuser la galerie en mode Thierry Le Luron et l’effet escompté fonctionnât à merveille: la fortune de Madame Pécresse qui assurerait un éventuel « quoi qu’il en coûte », les musulmans qui ne sont pas le problème en France mais les bouddhistes ou encore Zemmour passé à la moulinette.


Marlène Schiappa

La première à passer au tamis des questions des journalistes de Valeurs actuelles fut Marlène Schiappa qui accepta l’interview de Charlotte d’Ornellas. C’était pour elle comme se jeter dans la gueule du loup. Conspuée par la foule, dès les début de son intervention, elle s’agaçait: « On sait que vous n’êtes pas d’accord avec moi (…) Vous avez crié Zemmour Président ».

Elle se défendit tant bien que mal sur les associations qui ont été dissoutes sous le mandat de Macron: CCIF, Génération Identitaire. Pour les antifa, elle botta en touche: « prérogative de Monsieur Darmanin »… A la promesse d’Emmanuel Macron de faire exécuter 100% des OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français), Marlène Schiappa répondra qu’il y eut 1300 expulsions dans le cadre d’OQTF avec condamnations (violences conjugales, viols)… mais ce n’était pas la question… Sur les OQTF, la Ministre argumentera qu’à cause de la pandémie, qui a duré 2 ans, les frontières étaient fermées ce qui lui valu un public bien moqueur…


Marion Maréchal

Puis, ce fut au tour de Marion Maréchal qui fera son entrée sous les applaudissements développant les liens entre Mac Kinsey dont le Directeur Associé n’est rien autre que le fils de Laurent Fabius, lui-même Président du Conseil Constitutionnel qui a du approuver la stratégie vaccinale proposée par les amis de son fils et les amis de Macron puisque la stratégie vaccinale fut aussi confiée à Mac Kinsey (qui travaillait également avec Pfizer) tout comme les gilets jaunes dont les cahiers de doléances sont toujours enfermés dans de vieilles armoires…

Pour la nièce de Marine Le Pen, « voter Macron, c’est jouer à la roulette russe » que ce soit sur la question du nucléaire, sur celle des retraites ou encore celle de l’immigration: c’est du marketing et rien de concret… Contrairement à ce qu’elle disait à l’automne, « j’irai vers le candidat qui aura le plus de chance de gagner », 18, c’est plus que 11, non…, insistera Gaspard Proust….


Valérie Pécresse

Valérie Pécresse arriva sur scène avec en face d’elle peu de soutien dans la salle. Elle martèlera les principales différences entre elle et notre Président actuel: une vision de la France est totalement différente: « ce n’est pas une addition de communautés »« il y a une seule culture française »… elle fut bien sûr applaudie avec cette formule « zéro visa pour les pays qui ne reprennent pas leur clandestins » ou encore pour le rétablissement des peines planchers. Par contre, sa formule plus centriste de: « quotas migratoires » fut huée car pas assez de droite pour le public des éveilleurs…


Eric Zemmour

Comme une rock star, Eric Zemmour salue son public sur l’air de « Paint it black » des Rolling Stones avant de répondre aux questions plus personnelles de Geoffroy Lejeune. Il revient sur son nouveau concept de remigration qui est le renvoi des gens dont il ne veut plus : les clandestins, les « fichés S« , les étrangers condamnés, les prisonniers étrangers

La salle écoute religieusement un Zemmour qui croit de plus en plus en Dieu avec les années qui passent, « je suis rentré dans le christianisme par la France, par la langue française » sans oublier bien évidemment ses racines juives qu’il a transmises à ses enfants. Cette campagne présidentielle lui a également permis de mesurer le trac avant de rentrer sur scène comme à Villepinte devant 400 journalistes et accessoirement 15.000 participants, il n’a pu s’empêcher d’avoir une pensée pour ses parents qui le regardent de là-haut.


Eric Ciotti

On retrouve un Eric Ciotti fidèle à ses idées, fidèle à lui-même et d’une fidélité totale aux LR « Oui je suis de droite et je suis bien aux Républicains ». Son slogan de la primaire de la droite « Pour que la France reste la France » a été repris comme slogan de campagne par un certain Eric Zemmour… Le député LR des Alpes-Maritimes ne demandera pas de droit d’auteur, il sait bien que ce slogan ne date pas d’hier (il avait été utilisé par le PS en 2016, il faut le dire avec une autre signification).

Pour Eric Ciotti, les trois valeurs de la droite sont l’autorité, l’identité et la liberté« … « La droite, c’est la seule alternative responsable et crédible face à Emmanuel Macron ». Le gagnant du premier tour de la primaire de la droite est applaudi dès lors qu’il revient sur son terrain de prédilection « 32% de coups et blessures en plus depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron », « 25% de prisonniers sont de nationalité étrangère », « Deux millions d’immigrés depuis l’arrivée d’En Marche »…

Même s’il a répété qu’en cas de duel Marcon-Zemmour, il voterait pour l’ancien polémiste, il affirme que la remigration n’est pas réaliste mais que toutefois « l’insécurité et en lien direct avec l’immigration » et reprend à son compte cette notion de Valérie Pécresse parlant de réguler l’immigration, qui n’est donc pas une immigration zéro.


Jordan Bardella

Le Président du RN, âgé de 26 ans parle de son enfance où il vivait en Seine Saint Denis au 8ème étage d’un HLM. Tous les matins, il voyait des fillettes de 5 ans voilées se rendant à l’école coranique privé. En rentrant chez les lui, il se trouvait nez à nez avec des dealers qui faisaient la loi dans le quartier. Il percevait la difficulté des fins de mois et comprenait avec son regard d’enfant « la fin de la France« …« J’ai vu la France disparaitre », martèle-t-il.
C’est ce constat désastreux qui l’a poussé dès l’âge de 16 ans à rejoindre Marine Le Pen (en interview pour BMF à Henin Beaumont ce soir là). Aujourd’hui, l’ennemi, ce n’est pas untel ou untel, « l’ennemi, c’est le temps »« on a 3 semaines pour sauver la France », « les Français seront face à un choix de civilisation : « la disparition de la France ou non ». Jordan Bardella reconnait qu’entre le RN et Reconquête, la nuance est très mince. Du côté RN, les questions de Société (Mariage pour tous, PMA, GPA) passeront par le RIC (Référendum Initiative Citoyenne). Il voit chez Marine Le Pen une femme combattive et qui sait toujours battue pour ses valeurs et assure que cette fois-ci, elle est prête à être Présidente.




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