Emmanuel Macron turbines arabelle 2 fois plus cher qu'à la vente

Macron aurait racheté 2 fois le prix les turbines vendues à General Electric en 2014

Dans l’affaire du rachat des turbines nucléaires Arabelle à General Electric, le Canard Enchaîné vient de lancer un gigantesque pavé dans la mare ce mercredi 16 février 2022. Il révèle comment le « rapatriement » de ce fleuron français de l’énergie par Emmanuel Macron dans le giron d’EDF cette année, a coûté deux fois plus cher que le prix de vente en 2014.


Le rôle central d’Emmanuel Macron

Or, il est bon de le rappeler, c’était bien Emmanuel Macron qui en était à l’origine, comme conseiller, puis comme ministre, tout en s’en défendant a posteriori. Il était dans les faits activement à la manoeuvre dans le dos de François Hollande et d’Arnaud Montebourg. Et, financièrement et stratégiquement, les turbines Arabelle, sont un quart « plus petite » que ce qu’elle n’était en 2014.
Car les américains continueront à les produire sur le continent américain. Et dernier point qui est aussi stratégique: le marché juteux de la maintenance des turbines des centrales à charbon reste américaine, au grand dam des français.


Un contrat secret… tu m’étonnes !

Si pour le rachat d’Arabelle, nous n’en sommes qu’au stade du protocole d’accord, et que l’ensemble des acteurs de ce dossiers sont tenus par une « stricte clause de confidentialité », le « Canard » a pu se procurer des chiffres très embarrassants pour l’actuel locataire de l’Elysée.
Le coût de l’achat par EDF s’élèverait, selon ses sources, à 1,2 milliard d’euros, au lieu de premiers chiffres qu’a fait circuler l’entourage du président, autour de 240 millions. Car dans ce chiffrage très bas, il n’est pas retenu que les 800 millions de trésorerie ne sont que des acomptes clients. Il ne comprend opportunément non plus la dette de 65 millions d’euros de General Electric qu’EDF rachète aussi au passage.

En bref, le président Emmanuel Macron nous a vendu une magnifique opération de communication, aux frais du contribuables, une de plus. Ou une de trop, selon ce que les français voteront en avril.


Côté judiciaire

Quant au Parquet National Financier, il a enfin débloqué plusieurs documents secret-défense concernant la vente d’Alstom, à l’époque où Emmanuel Macron étant en responsabilité. Il y a deux dossiers distincts: celui de la corruption de plusieurs dirigeants étrangers, qui a débouché sur une amende de 772 millions de dollars aux américains, d’une part, et d’autre part, du rôle d’Emmanuel Macron, dans une enquête préliminaire pour corruption, trafic d’influence et prise illégale d’intérêts. On ne peut pas dire, au vu de la procédure, que les enquêtes turbinent !

Laisser un commentaire