Les chiffres de la violence explosent en France!

Les agressions de tout type : sur la voie publique, à l’école ou dans le cadre intrafamilial, avoisinent en moyenne le chiffre astronomique de 2000 par jour en France!

Le chiffre « coups et blessures volontaires criminels ou correctionnels » (CBV) évolue lui aussi très défavorablement :

Ce chiffre exclut :

  • les coups et blessures ayant entraîné la mort
  • les coups et blessures contre mineurs de moins de 15 ans
  • les violences vis à vis des personnes dépositaires de l’autorité

Ces atteintes à l’intégrité physique auront entrainé à minima une ITT ( incapacité temporaire de travail) d’au moins 8 jours pour la victime ou comporté une circonstance aggravante (auteur ascendant, conjoint ou ancien conjoint de la victime, victime vulnérable).

Deux mois de confinement stricts en 2020 ont biaisés les chiffres. Il est ainsi plus judicieux de se comparer à 2019, année où les chiffres furent particulièrement élevés dans l’ambiance « gilets jaunes » encore à l’esprit de tous. La violence est en hausse de +10% par rapport à 2019. Les violences dans le cadre intrafamillial augmentent lorsque les violences à l’extérieur diminuent fortement. On observe par ailleurs une inégalité géographique de la violence :

Les départements les plus violents sont : 
La Seine Saint Denis (+10%)*
Paris (+7%)
Les Bouches-du-Rhône (+7%)
Le Val-de-Marne (+6%)
Les Alpes-Maritimes (+ 11 %)
Le Rhône (+ 13 %)
Le Pas-de-Calais (+ 9 %)
Les Hauts-de-Seine (+ 5 %)
Les Pyrénées-Orientales
L'Essonne (+ 13 %)
L'Yonne (+ 20 %)
(entre parenthèse) : évolution comparée à 2019

Plus les bassins de population sont importants, plus la violence est présente avec des ingéalités au sein des régions. On peut remarquer par exemple que la Seine-Saint Denis, département le plus violent de France, est aussi le département le plus touché par le COVID-19 mais aussi le département le plus pauvre de France. Aussi, les départements d’Outre Mer ne sont pas en reste, bien au contraire, la violence est quotidienne avec un traffic de drogue important et une hausse de la violence comprise entre 11% et 24% selon l’île ultramarine.


La violence se délocalise à la campagne

Les zones rurales et périurbaines connaissent les mêmes faits de violences que celles des cités d’autrefois c’est un mouvement de translation vers la campagne auquel on assiste depuis quelques années. La gendarmerie intervient de plus en plus dans des secteurs réputés calmes : Meuse, Calvados, Morbihan, Maine-et-Loire, Saône-et-Loire, Vienne, Lot-et-Garonne, Ille-et-Vilaine. Souvenons-nous de la policière égorgée sur son lieu de travail à Rambouillet, ville parfaitement tranquille des Yvelines!


Les homicides et tentatives d’homicide ont bondi de 12% par rapport à 2019

Nous sommes déjà à 600 morts depuis le 1er janvier 2021 et les villes où les homicides sont perpétrés sont sans surprise Paris, Marseille et les Outres Mer avec une hausse remarquable pour les Hauts de Seine.


La délinquance sexuelle s’envole aussi!



Dans la sphère famililliale, ceux sont très majoritairement les femmes qui sont les victimes des violences (87%) alors qu’en dehors de la sphère famillile, ceux sont les hommes qui sont majoritairement touchés (61%).

De plus, les victimes portent très rarement plainte :
– 1 personne sur 4 hors sphère familliale
– 1 personne sur 10 dans la sphère familliale

La violence n’est plus l’apanage des quartiers défavorisés, sensibles, pauvres, des ghettos. La violence s’est exportée à la campagne et c’est la France dans sa totalité qui est menacée par des actes de barbarie isolés. Les aggressions sans motif se multiplent et le vandalisme dans les centre villes comme en zone périurbaine sont monnaie courante.

On voit une surperposition entre les départements les plus violents et les plus urbanisés avec une extension en périphérie des grandes villes qui deviennent des zones de non droit, où tout est permis avec aucune sanction à la clé. La police n’intervient plus sous peine d’être elle même violentée.

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