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Déploiement de 8.000 éoliennes: foncer dans le mur en klaxonnant

Le gouvernement entend, au travers du Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) faire passer le nombre d’éoliennes de 8.000 en 2018 à 14.500 d’ici 2028-2030. Cela correspond à la construction de 80 parcs d’éoliennes par an. Avec à la clé, un gâteau appétissant à la fois pour les industriels, avec des commandes publics de l’ordre de 41 milliards d’euros sur 9 ans, pour les communautés de communes, qui touchent plusieurs centaines de milliers d’euros, et pour les exploitants, comme Engie, avec une priorité d’accès au réseau électrique deux fois plus intéressant que le prix du marché et un tarif fixe sur 15 ans.
Et, à l’autre bout de la chaîne, des agriculteurs qui voit là un moyen de faire de l’argent très vite en vendant leurs terres.

Si les parcs d’éoliennes poussent partout en France sur leurs socles monumentaux de béton (600 m3 de béton armé), le nombre d’éoliennes en mer (offshore) devront représenter 18% des installations de ce type à terme. L’avantage de l’offshore pour le gouvernement, qui a passée une Loi en ce sens, est également que les recours contre ses installations est beaucoup plus limité, puisque son sort repose entre les mains du Conseil d’État jusqu’à 8 ans, en fonction des recours.


Les recours favorise les promoteurs

Dans le cas de recours, le promoteur se retourne contre la population, comme en témoigne Julien Lacaze, le président de l’association Sites et Monuments, dont le bureau est encombré de plaintes liés aux éoliennes:

«Dernièrement, par voie d’huissier, un promoteur a assigné 29 personnes pour leur réclamer 893.000 euros au motif qu’elles retardaient son projet à cause d’un recours.

Julien Lacaze, cité par Le Figaro

Et parlant de patrimoine, l’ami (ou ancien ami) du Président Macron, Stéphane Bern milite pour le démantèlement d’un champ de 22 éoliennes qui n’a pas respecté toutes ses obligations légales et l’extraction de ses 33.000 tonnes de béton dans le massif de la Sainte-Victoire.


Les associations bâillonnées par Macron

Dans la législation française, on peut construire une éolienne à 500 mètres de votre maison, bien moins que le kilomètre requis ailleurs en Europe. Mais dans le pays, les résistances à la défiguration de nos paysages et les problèmes de biodiversité, de maintenance, d’exploitation des terres rares et de santé humaine par ces horribles moulins à vent de presque 200 mètres de haut s’organise. On compte en France au moins 2.000 associations opposées aux projets d’éoliennes.

« Les dégâts collatéraux dont les éoliennes se rendent quotidiennement responsables sont la plupart du temps tues ou biaisées (…) les éléments de langage des promoteurs sont mécaniquement reproduits de l’école à certains médias, en passant par les plus hauts sommets de l’état… »

Charles Timon, membre de l’association Documentaire et vérité dans Le Figaro (04/02/2021)

De vrais dégâts sur la santé

Et la Justice suit parfois, même si les dossiers restent à l’avantage des promoteurs.

Ainsi, dans l’Orne, la Préfète Françoise Tahéri, a fait ralentir des éoliennes dont la nuisance sonore, jour et nuit, provoquait des insomnies et des acouphènes. Un habitant qui habite à 600 mètres d’une éolienne témoigne :

«C’est comme si un avion tournait sans arrêt au-dessus de votre tête, avec, en plus, des vibrations dans les murs de la maison»

Un habitant d’Échauffour, cité par Le Figaro, 28/01/2021

Même Emmanuel Macron ne s’y trompe pas: «le consensus sur l’éolien est en train de nettement s’affaiblir dans notre pays». Il doit lire les sondages, puisque 53 % des Français ne souhaitent pas voir apparaitre d’éoliennes près de chez eux. Et il n’y a pas que dans notre pays. Au Texas, où l’on a enregistré des records de froid avec -20°C, 2 millions d’habitants ont été privées de courant suite au givrage de la moitié des moteurs d’éoliennes. Le « retour à la bougie » n’était là bas pas une expression dans le vent.

Un commentaire

  1. Nous sommes encore une fois de plus avec cette remontée d’informations dans un déni du Président Macron face à la Loi de chère Europe.
    Cela montre à quel point il peut faire fi de tout.
    Faisons de même avec ses députés et demandons aux plus Hautes Instances de guerroyer pour que le bon sens et laLou triomphent.
    STOP aux éoliennes, et en premier celles de complaisance, en oubliant pas d’exiger la dépose de celles qui nous gênent.

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