Au lieu d’être au Rwanda, il brûle la cathédrale de Nantes

Le bénévole nommé Emmanuel, réfugié rwandais, vivait en France depuis 2012. Interpellé la semaine dernière peu après l’incendie de la cathédrale de Nantes, puis libéré par manque de preuves 24 heures plus tard, il a été ré-entendu hier matin dès 6h15, heure de son interpellation dans son foyer. Pendant la nuit, il a « reconnu devant le juge avoir allumé les trois foyers de l’incendie de la cathédrale« .


Les trois départs de feu : grand orgue, petit orgue et panneau électrique de la Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul sont des endroits très distants les uns des autres et l’absence d’effraction laissaient fortement penser à une piste criminelle. En effet, le problème électrique fut très rapidement écarté. Ce sont des passants qui avaient alertés les pompiers dès 7h45, le 18 juillet voyant des flammes sortir de la cathédrale. La façade et le grand orgue de 1627 sont fortement endommagés et les réparations s’évaluent à des millions d’euros. En 1972, déjà la cathédrale avait été victime d’un incendie, mais d’origine accidentel.


Le baiser de Judas du bénévole

A cette heure, le rwandais a été écroué puis placé en détention provisoire pour « destructions et dégradations par incendie« , a annoncé ce matin le procureur de la République de Nantes. Agé de 39 ans, ce servant d’autel possédait les clés de la cathédrale et, comble du comble, était en charge de la sécurité de la cathédrale. Il risque une peine de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende a indiqué le Procureur de la République.

S’exprimant ce midi sur BFM TV, son avocat, Quentin Chabert, en a profité pour demander à son ex-collègue Eric Dupont-Moretti des moyens supplémentaires pour le justice, notamment pour les greffiers et les magistrats. Il assure que son client serait apeuré, dépassé mais aussi soulagé à cet instant:

Son client « a coopéré » (…) « qu’il regrette amèrement les faits et évoquer cela a été pour lui une libération. Mon client est aujourd’hui rongé par le remords et dépassé par l’ampleur qu’ont pris les événements »

Peut-on parler de coopération lorsque l’on nie les faits pendant 8 jours?


« On s’est jeté sur le premier noir venu »

Dans l’intervalle, le 20 juillet, un ancien juge anti-terroriste synthétise en un tweet toute la pensée de la gauche racialiste estime que la police avait arrêté « le premier noir venu »

Comment expliquer cet acte de la part d’un homme, reconnu comme gentil, dévoué d’après les fidèles et dont le recteur de la cathédrale de Nantes, le père Hubert Champenois qui le connaissait depuis quatre ou cinq ans déclare avoir « confiance en lui comme en tous les collaborateurs« ?


Les preuves matérielles l’ont trahis

Lors de sa première garde à vue le 18 juillet 2020, des incohérences d’emploi du temps avaient été constatées. Au fur et à mesure de l’enquête, menée par une vingtaine d’enquêteurs, plus de 30 personnes avaient été entendues confirme, Pierre Sennès, procureur de la République de Nantes. La piste criminelle a rapidement été privilégiée car le Laboratoire central de la Préfecture de Paris avait trouvé des traces d’hydrocarbure. D’autre part, les caméras de vidéosurveillance l’avait vu sortant de la Cathédrale 15 minutes après les appels des pompiers.


Depuis quelques mois, il avait l’obligation de quitter le territoire français

Depuis novembre 2019 selon Ouest France, son titre de séjour n’était plus valable : il devait quitter la France. Comme le traduit avec euphémisme son avocat, « Sa situation administrative est complexe »
Or, loué par le Recteur de l’académie et soutenu par l’évêché qui avait demandé au préfet de la « bienveillance » pour cet homme, ce dossier n’aboutira pas favorablement car le Préfet devait appliquer la loi. Pourtant, il avait tenté tous les recours : commission d’appel des réfugiés, statut d’étranger malade. Mais rien n’y avait fait, il devait rentrer au Rwanda!

Tandis que la députée LREM de la circonscription Valérie Oppelt jugeait la trahison du bénévole,« assez catastrophique«  (France Info) Eric Ciotti s’est exprimé il y a quelques minutes sur twitter, constatant que ce clandestin ne devait tout simplement pas être en France au moment des faits:

Comme le rappelle Constance Le Grip, députée LR des Hauts-de-Seine, 80% des Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) ne sont pas exécutées (Twitter, 26/07/2020).

3 commentaires

  1. QUI va payer les dégats commis ? à cause de l’inconscience de pouvoirs incapables ? à cause d’un huberlu qui a détruit des millions d’art à reconstruire ? Ce ne sont pas les amendes qu’il devra payer qui seront même pas une goutte d’eau qui pourront reconstruire le monument. Qui a a laissé cet homme en France sans vérification ? Ou sont le coupables administratifs ?

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  2. Le pauvre, il n’est pas coupable, il n’a rien fait
    Quant allez-vous réaliser qu’il se moque de la France, Qu’ils la haïssent.
    Ouvrez les yeux 🤑 et soyez réaliste.

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  3. .. toutes ces « incivilités » gratuites, violentes, mortelles que le peuple fraçais subis de plus en plus fréquemment suffiront elles pour faire prendre conscience aux électeurs de l’importance de leurs choix en 2021.. On ,e peut que l’espérer

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